J'ai la chance d'animer des formations en management dans différents écoles ou entreprises, avec des horizons, cultures, âge et expérience différents.
Cependant tous ont un point commun : lorsque j'aborde la question des styles de management, tous semblent penser que le management participatif est celui vers lequel tendre.
En effet, dans l'inconscient collectif, alimenté par la littérature prônant le bien-être au travail, le raccourci fait par nos cerveau est celui du management tendant à demander l'avis, être dans le laisser s'organiser etc...
Or il existe au contraire 4 styles de management selon les courants auxquels nous faisons référence (j'utilise volontiers celui de Hersey-Blanchard) : participatif, persuasif, directif ou délégatif.
Le modèle fait le lien entre l'autonomie du collaborateur, son degré de motivation ou de compétence. En effet, selon le profil du collaborateur (jeune débutant, nouvelle recrue, collaborateur expert...) nous devons en tant que manager, adopter des postures différentes pour permettre à nos équipes de progresser et de se développer.
La où le bât blesse, c'est que parmi ces 4 styles il y en a en général 1 ou 2 qui nous sont plus faciles à mobiliser, car ils correspondent à notre personnalité ou bien au style de management que nous aimerions voir le plus s'appliquer à nous-même. Mais il ne correspondent pas forcément aux besoins du moment du collaborateur que nous avons en face !
La bonne intention que consiste à penser que le participatif c'est toujours bien est un piège !
C'est pour cela qu'identifier son style de management lors d'un coaching professionnel ou en formation c'est mettre en conscience ses actes managériaux et s'adapter pour faire progresser. Conséquence pour nous mêmes : nous gagnons en leadership de façon naturelle. Alors, on essaie?
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