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Prendre une décision : comment faire?

Prendre une décision : pourquoi est-ce si difficile ?

  

Nous sommes régulièrement confrontés dans la vie de tous les jours à la prise de décision : de la plus futile (fromage ou dessert) à la plus complexe (choisir des études en hypokhâgne plutôt que d’infirmière) ou de la plus simple (prendre telle rue plutôt qu’une autre pour se rendre à une destination) à la plus difficile (choisir la liberté et le risque d’un statut d’indépendant plutôt que le confort et la routine d’un emploi salarié). Parfois, il nous est impossible, nous semble-t'il de prendre la bonne décision et nous voilà paralysés et avoir peur des conséquences d'une mauvaise décision. Une aide extérieure s'impose. Pour en savoir plus, découvrez notre coaching de dirigeants.

 

Décision rationnelle ou intuitive ?

 

Il existe en la matière pléthore d’outils permettant de rationaliser la prise de décision (le diagramme cause-effets, la matrice de pondération des critères, la méthode QQOQCP, et j’en passe…). N’avez-vous jamais été confronté au fait d’établir des listes en fonction de critères qui vous semblent importants et de les hiérarchiser ou de les classer selon une formule qui vous semble la plus rationnelle possible ?

Cette démarche nous permet de nous rassurer et de nous conforter dans l'idée que nous avons pris la meilleure décision en fonction de nos critères et du jugement qui sera fait par les autres sur nos propres choix. Alors nous nous abritons derrière ces décisions rationnelles qui nous permettent de nous convaincre que nous avons fait le bon choix.

Mais c’est sans compter sur le fonctionnement du cerveau et de nos émotions que nous avons perdu l’habitude d’écouter ! Pourtant, nos intuitions, nos ressentis sont d’excellents indicateurs pour des choix écologiques (c’est-à-dire en lien avec nos besoins et moyens).

Lorsque nous sommes confrontés à un choix, notre cerveau hésite entre deux solutions. Les deux sont souvent attirantes et peut-être l’une des solutions est-elle plus rationnelle que l’autre, mais nous attire-t’elle moins. En fonction de notre caractère, nous allons nous orienter vers la plus sage (notion rationnelle) ou celle qui nous procure un bien-être (notion de plaisir). Mais peut être risquons-nous de le regretter ?

 

Décider avec la PNL

 

La PNL (programmation neuro-linguistique) inventée par Bandler et Grindler aux Etats Unis dans les années 70 est un outil intéressant pour décrypter la façon dont le cerveau capte les informations et comment il les traite.  C’est à partir d’observations sur les comportements que les théoriciens de la PNL ont proposé une lecture de nos comportements en lien avec des événements appelés « programmes ».

Le cerveau enregistre et retient une quantité énorme d’informations et les sélectionne : ce qui est bon pour nous, ce qui est moins bon.

Lorsque nous sommes face à un choix, c’est comme si deux parties de nous-mêmes étaient en conflit, avec la sensation de deux intentions différentes, et nous luttons pour savoir laquelle des 2 a raison, quitte parfois à nous épuiser.

Arrêtons-nous un instant sur la situation et cherchons une autre alternative : plutôt que d'éliminer l’une des 2 solutions : et si nous considérions que ces 2 parties de nous-mêmes avaient raison ?

Le protocole de la PNL intitulé « la négociation des parties » est un outil intéressant dans cette situation. En coaching, il peut être utilisé pour réconcilier ces 2 parties entre elles lors d’un choix difficile ou torturé. Il permet d’amener la personne accompagnée à prendre la décision la plus écologique pour elle.

Exemple : « Je souhaite changer de métier car je m’ennuie mais j’ai peur de chercher du travail car je ne sais pas si les autres vont me reconnaître comme compétent ». La personne manifeste donc un inconfort car elle se sent mue par une volonté de bouger mais en même temps paralysée par l’insécurité qui l’empêche de se mettre en mouvement.

Le protocole permet dans un premier temps d’identifier les 2 parties en conflit (la partie qui veut changer de travail et celle qui a peur de changer), de les nommer puis de faire prendre conscience au coaché que chaque partie a une intention positive (changer/donner du renouveau pour l’une et sécuriser/rassurer pour l’autre) et qu’elles sont complémentaires l’une de l’autre. Faire perdurer ce conflit entraîne une consommation d’énergie et il est donc dans l’intérêt de tous de les faire collaborer.

Le coach va ainsi accompagner le coaché dans cette recherche d’intention commune des 2 parties (la réussite, la confiance, la reconnaissance), en s'attachant à faire ressentir les intentions positives de chacune via les canaux sensitifs (visuel, auditif, kinesthésique).

Ainsi, le coaché pourra ressentir que chacune des parties désire la même chose mais par des voies différentes et qu’il est important de les faire communiquer ensemble.

C’est la recherche de cet objectif commun des 2 parties qui sera aidant pour la personne accompagnée. Ainsi elle pourra ressentir que chaque partie est assortie de qualités permettant d’atteindre son objectif (de l’ambition pour l’une, de la prise de recul et d’analyse pour l’autre).

Dès lors, le rôle du coach sera de permettre au coaché de réconcilier ces 2 parties, de les faire travailler ensemble pour servir le même objectif.

 

Quel résultat ?

 

Cette technique permet d’aller au-delà du raisonnement rationnel et d’aller travailler avec l’inconscient sur les forces mais aussi les alertes/craintes transmises par le cerveau. Ainsi, tous les besoins psychologiques remontent en conscience (besoin de changement et besoin de sécurité). La peur diminue, car le coaché est en capacité de prendre en compte toutes les informations et de les hiérarchiser pour atteindre un objectif qui lui convient. Il peut alors prendre SA décision et agir.

Dans le cas cité, la décision issue des 2 parties pourrait être tout simplement : « je vais commencer par faire une démarche réseau afin de me faire connaitre et vérifier que j’ai bien les compétences pour changer de métier. Ainsi rassuré/conforté, je serai en mesure d' initier une démarche de recherche d’emploi constructive ».

 

 

En tant que praticien PNL et coach, je peux vous accompagner dans ce type de démarche. N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet ou à partager cet article s'il vous a plu.

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